mercredi 23 novembre 2011

Google digitalizing museums

S'il y a bien une chose dot Google ne se cache pas, ce n'est pas la dernière version d'Android (troll facile alors qu'elle vient de sortir). Non, s'il y a quelque chose dont Google ne se cache pas, c'est son ambition. Indexer et organiser l'entièreté de ce qui existe.

S'il vous plaît.
Rien que ça.

Et comme il faut bien commencer quelque part, autant s'occuper d'abord des parties intéressantes. C'est pourquoi après avoir finalisé son indexeur de skyblogs, Google numérise à tour de bras les musées.


Ainsi se poursuit tranquillement le projet Google Art, dédié aux Beaux Arts, et qui vous permet de visiter différents musées en mode Street View, et de contempler des copies numériques haute-définition des oeuvres exposées.

Le seul musée français présent dans la liste est pour l'instant le Château de Versailles (jardin compris, s'il vous plaît), mais gageons que la liste s'étoffera au fur et à mesure. En attendant, vous pourrez profiter à moindre frais de la National Gallery de Londres ou du Museum Of Modern Art de New York. Parfait pour un étudiant en art fauché ou pour occuper intelligemment une après-midi trop morne.

Mais si les peintures vous laissent froid et les statues de marbre (ah ah. ah. ah...) et que les connaissances écrites sont votre seul centre d'intérêt, vous voudrez sans doute jeter un oeil à la numérisation des Manuscrits de la Mer Morte, la plus vieille édition de la Bible connue jusqu'ici.


Après une longue période de restauration, les manuscrits ont récemment été mis en début d'année au musée d'Israel, à Jerusalem. Un million de visiteurs en un an ont pu avoir accès à ces manuscrit. Avec l'aide de Google, le musée à alors réalisé une numérisation haute-définition des parchemins et mis en place un site internet en libre accès, à l'usage des chercheurs, des historiens, des curieux, des religieux, de tout le monde. En trois jours et demi, le million de visiteurs a été dépassé, avec plus de 210 pays différents représenté (dont Iran, Irak ou Syrie).

Concluons par un lieu commun : l'accès à la culture et à l'information rendu possible par les technologie actuelles est sans précédent et nous promet un avenir grandiose. Un accès à la somme de tous les savoirs, total et gratuit. Le rêve de tout philosophe.

Heureusement les Manuscrits de la Mer Morte n'ont pour l'instant fait l'objet d'aucune réclamation par la SACEM. Profitez-en.

Doom 3 Open Source


Ça avait déjà été annoncé par John Carmack à la QuakeCon 2011 : le code source de Doom 3 devait être rendu public cette année, à la suite de la finalisation du nouveau moteur de jeu ID Tech 5 et de la sortie de son jeu vitrine : Rage.

Rage est paru comme prévu en octobre, mais la sortie du code a été retardée, suite à des problèmes de brevet (What else ?). Plus précisément, l'implémentation d'une nouvelle méthode de calcul d'ombre portée redécouverte par Mr Carmack (et qui porte donc désormais le sobriquet de Carmack's reverse, en toute modestie) était en fait déjà breveté par Creative Labs. à l'époque, un deal avait été conclu par manque de temps et Creative Labs s'engageait à ne pas engager de poursuite en échange de quoi une de leur technologies sonore avait été intégrée à Doom 3. Ce deal ne couvrant pas la release publique du code, John Carmack s'est donc mis à réécrire la partie posant problème, de manière à rendre les brevets caducs.

Après quelque semaines d'attente, c'est désormais chose faite et le code à été publié sous license GPL et uploadé sur Github il y a de ça quelques heures, rejoignant ainsi ses prédécesseurs comme Quake 3.

Les ressources graphiques et sonores ne sont bien sûr pas présentes, mais une telle release est suffisamment rare pour ne pas faire la fine bouche.


D'après le README inclus, le code compile aussi bien sur Windows que sur Mac ou Linux. Aucune excuse pour ne pas y jeter un oeil, donc !

lundi 14 novembre 2011

I'm Hot For Teachers


Si l'image vous a fait rire, vous êtes démasqué.

Pour les autres : la (très) charmante (plus tout à fait) jeune fille en train de faire la lecture à ces enfants, dans le cadre du programme national Read Across America, est Sasha Grey, ancienne actrice pornographique qui a récemment mis fin à sa carrière.

Évidemment, une controverse s'en est ensuivie, les parents s'indignant, Sasha se défendant et, très drôle, l'école niant que la séance de lecture ait réellement eu lieu. Finalement, au vu des photographies plutôt accablantes publiées par TMZ, nier l'évidence s'est rapidement avéré impossible et l'actrice a publié une réponse courte à ses détracteurs.
Je suis fière d'avoir participé au programme "Read Across America" à l'école élémentaire d'Emerston à Compton, Californie. J'ai lu "Dog Breath" par Dav Pilkey aux plus adorables  des enfants de 1er et 3ème niveau.

 "Read Across America" est un programme qui a été mis en place pour promouvoir la littérature et instiller aux étudiants d'école élémentaire un amour de la lecture qui durera toute leur vie. Promouvoir l'éducation est un travail qui me tient à coeur. L'analphabêtisme contribue à la pauvreté; encourager les enfants à ouvrir un livre est fondamental.

 Je crois que l'éducation est un droit universel. Je me suis engagée dans ce programme en sachant que les gens auraient leurs propres opinions sur ce que j'ai fait, qui je suis et ce que je représente.
Je suis un acteur. Je suis un artiste. Je suis une fille. Je suis une soeur. Je suis une partenaire. J'ai un passé avec lequel certaines personnes peuvent être en désaccord, mais ça ne définit pas qui je suis.

Je n'abandonnerai pas par peur de cela. Combattre des programmes d'éducation à but non lucratif est un exercice futile, contre-productif et anti-educationnel.

Je ne peux pas remercier assez mes fans et 'Read Across America' pour leur soutien à ma décision. Votre soutien et vos aimables paroles continuent de m'inspirer. Je crois au futur de nos enfants, et je resterai une supporter et participante active des initiatives en faveur de l'éducation.
Quel est votre sentiment ? En ce qui me concerne, j'aurais bien pris la place d'un des enfants (j'aime bien qu'on me lise des histoires).

I think of all the education that I've missed - But then my homework was never quite like this ! - Got it bad, got it bad, got it bad...

mardi 8 novembre 2011

Google Street View moves indoors

Une Google Car qui passe dans votre salon ? C'est peut-être pour bientôt !

Street View InteriorBon, pas exactement. Google a annoncé récemment vouloir étendre son programme de Street View pour l'intérieur de bâtiments, typiquement des commerces, sur la base du volontariat.


Même si l'utilité de cette feature laisse un peu dubitatif (en tout cas pour les commerces; l'application aux musées est juste fantastique), quelques uns ont déjà signé, comme ce magasin de comics à Tustin (Californie), qui espère pour sa part attirer par ce biais les chalands dans sa boutique.

Par rapport aux problème de vie privée, Google explique qu'il floutera tous les visages éventuels, voire ne publiera pas les photos si certaines personnes restent reconnaissables dessus.

Il ne reste plus qu'à voir si ça va faire le buzz, ou le Buzz...

Be prepared, be zombie prepared !


Aux Etats-Unis, le Centre pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (abrégé CDC en anglais) a publié il y a quelque temps un post expliquant les préparations nécessaires pour survivre à une attaque de zombies.
Avec un grand sérieux, l'auteur y explique comment préparer son kit de survie, définir des points de ralliement avec sa famille et s'éloigner des grandes villes de manière à rejoindre au plus vite un camp de réfugiés (les instructions sont d'ailleurs valables pour un grand nombre de catastrophes naturelles, ça alors).

La blague aurait pu s'arrêter là, mais le centre de gestion des urgences du comté de Delaware (Ohio) en a décidé autrement. Ou n'a pas compris la blague, c'est selon.

Toujours est-il que s'est tenu cet Halloween sur le campus de la Ohio Wesleyan University un exercice de réaction en situation d'urgence grandeur nature. Et, oui, vous l'aurez deviné, l'exercice concernait une épidémie de zombies.

Le choix de l'attaque de zombies n'est bien sûr qu'un prétexte à un véritable exercice, dans le but avoué d'attirer des participants. On peut dire que l'objectif a été atteint, puisqu'au lieu des 20 volontaires habituels pour ce genre d'évènements ils étaient plus de 225, suintants, bavants et affamés.

Légère entorse aux classiques du film d'horreur cependant, pour rendre l'exercice plus proche d'une réponse à une épidémie conventionnelle : on ne soigne pas un zombie en détruisant son cervau à grands coups de fusil à pompe, on l'emmène sous une douche de décontamination (en évitant bien sûr de se faire dévorer).

Le débriefing donnera les résultats de l'exercice et les points d'amélioration possible pour le comté, mais en attendant plusieurs autres d'agences sont déjà intéressées par l'organisation d'entraînements similaires.

Et comme le fait remarquer un officiel : "Si vous êtes préparé à une invasion de zombies, vous êtes préparé a à peu près n'importe quoi !". Je ne vois pas qui oserait le contredire.