S'il y a bien une chose dot Google ne se cache pas, ce n'est pas la dernière version d'Android (troll facile alors qu'elle vient de sortir). Non, s'il y a quelque chose dont Google ne se cache pas, c'est son ambition. Indexer et organiser l'entièreté de ce qui existe.
S'il vous plaît.
Rien que ça.
Et comme il faut bien commencer quelque part, autant s'occuper d'abord des parties intéressantes. C'est pourquoi après avoir finalisé son indexeur de skyblogs, Google numérise à tour de bras les musées.
Ainsi se poursuit tranquillement le projet Google Art, dédié aux Beaux Arts, et qui vous permet de visiter différents musées en mode Street View, et de contempler des copies numériques haute-définition des oeuvres exposées.
Le seul musée français présent dans la liste est pour l'instant le Château de Versailles (jardin compris, s'il vous plaît), mais gageons que la liste s'étoffera au fur et à mesure. En attendant, vous pourrez profiter à moindre frais de la National Gallery de Londres ou du Museum Of Modern Art de New York. Parfait pour un étudiant en art fauché ou pour occuper intelligemment une après-midi trop morne.
Mais si les peintures vous laissent froid et les statues de marbre (ah ah. ah. ah...) et que les connaissances écrites sont votre seul centre d'intérêt, vous voudrez sans doute jeter un oeil à la numérisation des Manuscrits de la Mer Morte, la plus vieille édition de la Bible connue jusqu'ici.
Après une longue période de restauration, les manuscrits ont récemment été mis en début d'année au musée d'Israel, à Jerusalem. Un million de visiteurs en un an ont pu avoir accès à ces manuscrit. Avec l'aide de Google, le musée à alors réalisé une numérisation haute-définition des parchemins et mis en place un site internet en libre accès, à l'usage des chercheurs, des historiens, des curieux, des religieux, de tout le monde. En trois jours et demi, le million de visiteurs a été dépassé, avec plus de 210 pays différents représenté (dont Iran, Irak ou Syrie).
Concluons par un lieu commun : l'accès à la culture et à l'information rendu possible par les technologie actuelles est sans précédent et nous promet un avenir grandiose. Un accès à la somme de tous les savoirs, total et gratuit. Le rêve de tout philosophe.
Heureusement les Manuscrits de la Mer Morte n'ont pour l'instant fait l'objet d'aucune réclamation par la SACEM. Profitez-en.
C'est un fait largement reconnu : les chiens ont du flair. Et ce flair peut-être utile aux humains. Qu'il s'agisse pour Tintin de suivre la piste de Tchang enlevé par d'odieux malfaiteurs, ou pour des douaniers de passer en revue les bagages des passagers d'un vol à la recherche d'héroïne, rien ne vaut l'odorat d'un chien.
Le problème reste le prix d'un animal qualifié. Le chien doit d'abord posséder de bonnes prédispositions génétiques et doit en plus suivre un entraînement particulier, long et coûteux, le problème étant qu'il n'est pas possible d'être certain de la compétence d'un animal avant de l'avoir entraîné -et de le voir échouer.
Jusqu'ici les chiens naturellement doués pour la chasse aux explosifs, à la drogue ou au Rastapopoulos sont sélectionné par des méthodes d'élevages, qui consistent grosso-modo à croiser des chiens à bons flairs, en espérant obtenir ainsi des chiens à bons flairs. D'autres paramètres sont bien sûr à prendre en compte et la science de l'élevage ne s'improvise pas, mais les résultats restent malgré tout soumis à un nombre certain d'aléas : la nature aime la diversité et n'hésite pas à venir foutre la merde taquiner les apprentis Mendel et les résultats de ces chiens au tests sont loin d'être garantis.
"Jusqu'ici", parce que depuis 2007 l'Université Nationale de Séoul (en Corée du Sud, je précise pour les ignares du fond) finance un projet visant au clonage de chiens renifleurs, utilisés notamment dans les aéroports pour la recherche de drogue. Conduit notamment par Byeong-Chun Lee, expert en clonage canin, ce projet a conduit à la naissance de sept petits Labradors, surnommés "Toppies" pour "Tomorrow Puppies", et dont le génome est une copie de celui de Chase, chien de sécurité plusieurs fois primé. Le projet est une réussite totale, puisque les sept chiots ont passé avec succès les tests leur octroyant la qualité de sniffeurs de drogues (pun very much intended). Pour comparaison, les taux de réussite à ces tests sont en moyenne de 10% (avec de fortes variations selon les endroits). Au niveau du prix, l'entraînement d'un chien revient à $40.000 (d'où une moyenne de $400.000 par chien effectivement utilisable, toujours pour ceux du fond), alors que le clonage de chaque chiot a coûté environ $100.000. Même en ajoutant les frais d'entraînement, on voit immédiatement l'énorme avantage financier de cette méthode.
Le clonage canin est un domaine encore jeune : les premiers succès ont eu lieu en 2005, en Corée du Sud justement, sous l'égide du professeur Byeong-Chun Lee qui a depuis cloné des douzaines de chiens et une poignée de loups gris, espèce en voie de disparition en Corée. Pour ceux qui se poseraient la question, oui, il a aussi cloné des chiots lumineux. Comme je l'expliquais précédemment, c'est un peu le "Hello, world!" de la génétique.
Alors que les limites physiques au nombre de semi-conducteurs par centimètre carré qu'il est possible de placer sur une carte de silicium s'approche inexorablement, les scientifiques explorent de nouvelles voies pour les algorithmes de demain. Parmi celles-ci la plus médiatisée est sans nulle doute celle de l'ordinateur quantique.
L'informatique quantique utilise des propriétés (très) particulières de la matière (/des particules/des ondes/de l'énergie, rayez les mentions inutiles) prise à l'échelle microscopique.
Et généralement les connaissances sur ce domaine s'arrêtent là, à moins de s'y intéresser particulièrement. Éventuellement des vagues souvenirs de chats allemands morts-vivants, de qubits (ou comment faire mourir de rire une classe de collégiens sans efforts) ou d'indéterminations s'entrecroisent, plus quelques gros titres, tels que : "Une fois que c'est au point, RSA c'est fini et il faut réinventer toute la crypto !" ou autres remarques du même acabit.
Michael Nielsen, en 2011
En attendant que le domaine soit au point, justement (au dernières nouvelles des scientifiques avaient réussi à factoriser 16 en 3 secondes à peine mais l'étape suivante, 17, semblait les retenir), il peut donc être bon de s'informer plus précisément sur les outils, les promesses et les résultats de cette matière encore naissante et déjà fascinante. Et à cet effet, le docteur en physique Michael Nielsen, pionnier de l'informatique quantique et co-auteur d'une référence en la matière, mais aussi fervent défenseur de l'Open Science (de la recherche scientifique conduite par l'esprit de partage et d'ouverture du logiciel libre) vient de publier sur YouTubeet son blog une série d'une vingtaine de courtes vidéos (de 5 à 15 minutes chacune) pouvant faire office de cours d'introduction à l'informatique quantique.
Inspiré dans son approche par les cours de la Kahn Academy, dont j'ai déjà eu l'occasion de vous parler, Michael Nielsen précise que ses vidéos concernent la théorie de l'information quantique, pas l'implémentation physique, et qu'elles donnent un aperçu des rouages de cette théorie, pas une vue d'ensemble ni ce qu'il est possible d'en faire.
Un bon cours pour bien démarrer le sujet, il ne reste plus qu'à s'y mettre !
Pas impressionné ? Et bien vous devriez pourtant l'être, puisque l'écran sur la vidéo est un banal écran LCD, absolument pas sensitif.
Comment alors l'utilisateur arrive-t-il à déplacer les images affichées dessus au toucher ? C'est le résultat de l'application du film touchfoil de Visual Planet, une entreprise basée à Cambridge.
Ce film transparent, de quelques millimètre de large tout de même, et constitué de nanofils conducteurs qui tissent à l'intérieur un réseau de condensateurs que la proximité d'un élément conducteur (le plus souvent, un doigt) va faire varier.Le bon point c'est que ce film peut être produit simplement pour des grandes tailles (jusqu'à 60 pouces pour du multi-touch, 167 pouces pour du single-touch), appliqué sur n'importe quelle surface plane non-conductrice et fonctionne sans problème à l'extérieur, derrière des gants, à travers une vitre...
L'existence d'un SDK (C et C++ seulement pour l'instant) permet alors de laisser libre cours à son imagination.
Soyons franc, le seul problème que risque de poser ce magnifique film, c'est son prix, que je n'ai pu trouver indiqué nulle part et qui est apparemment régulièrement réajusté. Cela dit, ce produit reste sans nul doute la solution la moins coûteuse et la plus simple pour un affichage sensitif de grande taille.
La génération automatique de contenu est un vieux rêve.
D'accord, c'est surtout un vieux rêve des éditeurs, qui aimeraient bien se passer de l'élément humain si coûteux, nécessaire à la rédaction d'articles de sport ou de romans de gare décents : l'utilisation d'une syntaxe correcte et le maintien d'une cohérence au fil du récit reste jusqu'ici l'apanage des seuls humains - et ces caractéristiques sont le plus souvent rédhibitoire pour les éventuels lecteurs.
Sauf que.
“Le Wisconsin semble être dans le siège du conducteur, en route vers une victoire, alors qu'il mène 51-10 après le troisième quart-temps. Le Wisconsin a ajouté à son avance quand Russell Wilson a rencontré Jacob Pedersen pour un touchdown de huit yards pour porter le score à 44-3 [...] .”
Une chronique sportive plutôt classique, traduite depuis le site d'information sur le football américain BTN. Mais cet article n'a pas été écrit par un humain, il est le fruit d'un savant algorithme, mis au ont par Narrative Science, une start-up d'Evanston (USA, Illinois) qui s'appuie sur plus d'une décennie de recherches menée par ses deux co-fondateurs et directeurs d'un laboratoire de recherche à l'université de Northwestern, Kris Hammond et Larry Birnbaum.
Le résultat est plus qu'étonnant, il est incroyable, et les experts en intelligence artificielle eux-même sont impressionnés par ces résultats.
Le logiciel, explique Narrative Science, fait des recoupements sur la base des données qu'il a déjà analysées par le passé, de manière à extraire des concepts (tels que "effort d'équipe", "percée d'un joueur" par exemple dans le cas du sport) et s'en sert pour générer les bords du puzzle que va constituer son article. Il repère ensuite les éléments les plus importants et s'en sert pour remplir les blancs à l'aide d'un vocabulaire également adapté.
Les résultats sont là puisque le site du Big Ten Network a enregistré pour la saison 2010 une hausse de 40 pour cent de sont trafic concernant les matchs de football américain par rapport à l'année précédente.
Les deux dirigeants de Narrative Science insistent cependant sur le fait que leur technologie est avant tout conçue comme un outil à bas coût pour permettre d'étendre et d'enrichir la couverture de l'actualité pour des budgets d'éditeurs restreints. C'est-à-dire qu'ils n'envisagent absolument pas de remplacer les vrais journalistes par des machines - pour le moment. Malgré cela, leur entreprise compte déjà 20 clients (certain encore en train d'effectuer des tests) pour des domaines aussi divers que le sport, l'économie, les résultats de sondages ou des textes publicitaires et Kris Hammond promet que d'ici 5 ans un ordinateur pourra remporter le prix Pulitzer. Affaire à suivre.
Ce billet est le fruit du travail cérébral d'un humain (AOC), assisté de manière uniquement limité par des ordinateurs pour des travaux de rédaction, de vérification orthographique, de recherche et de publication.
Inventée par Claude E. Shannon (oui, le même que celui de la limite, pour ceux qui s'intéresseraient à la théorie de l'information), la Machine Ultime est le plus inutile des dispositifs. C'est également le plus dévastateur du point de vue psychologique, pourvu que l'on ne sache pas à quoi s'attendre.
Eh oui, il s'agit d'une machine dont le seul but est de s'éteindre. Je vous laisse digresser sur les implications philosophiques profondes de ce genre d'appareil, personnellement, ayant une formation scientifique, la première idée à me traverser l'esprit c'est ça :
Et pour me faire pardonner d'avoir gâché du temps de cerveau disponible, voici des plans mis à disposition par Brett Coulthard, le réalisateur des deux vidéos précédente pour construire votre propre Ultimate Machine et épater tous vos amis (cette expression est so 90's, vous ne trouvez pas ?).
Des kits sont également disponibles, pour les plus feignants d'entre vous.
L'intelligence artificielle est un domaine passionnant, à la fois jeune et très vaste et ouvrant à des problèmes souvent ardus (c'est-à-dire les seuls valant qu'on s'y attarde; les problèmes simples ne sont pas intéressants très longtemps). Pour apprendre dans un tel domaine, comme dans d'autres d'ailleurs, rien ne vaut l'expérience de professeurs émérites. Seulement les quelques personnes dispensant de tels cours ne sont pas exactement accessibles au commun des mortels, et il vous faudra généralement plusieurs années de travail avant de pouvoir pousser les portes d'une université suffisamment prestigieuse pour en abriter. Inutile de dire que si vos études sont derrière vous, vous pouvez vous accrocher.
Ce cours, en plus apparemment de deux autres, est voulu comme une expérience par l'université, qui espère ainsi s'ouvrir plus sur l'extérieur et, selon les professeurs, "apporter l'éducation à des endroits pour l'instant hors d'atteinte". Un noble sentiment, d'autant que les frais de scolarité pour suivre le cursus à Stanford normalement sont particulièrement élevés. Les deux professeurs se disent d'ailleurs influencés par les travaux récents de Salman Kahn, ingénieur électrique et ancien élève du MIT, et par sa Kahn Academy. On peut également noter dans le même ordre d'idée les efforts du Collège de France, qui met à disposition en ligne les vidéos des cours de la plupart de ses intervenants (pour ceux ne disposant malheureusement pas du temps libre nécessaire pour y assister en personne).
Bien entendu, le cours en ligne ne donnera pas accès à un diplôme ni à des crédits de la part de l'université, les élèves le terminant avec succès auront simplement droit à un certificat, n'espérez donc pas décrocher une nouvelle décoration pour votre CV de cette façon. Un sérieux bagage informatique et mathématique sera également nécessaire pour tout saisir, même si l'inscription a été laissée totalement libre.
Malgré tout le cours devrait être fondamentalement identique pour les élèves le suivant depuis la salle de cours et ceux restant derrière leur PC. Et c'est là que ça devient (encore plus) intéressant.
En effet, les deux professeurs ont bien choisi de mettre à disposition en ligne un cours, et pas simplement des vidéos de leurs leçons accompagnées de quelques polycopiés. Qui dit cours dit donc interaction avec les élèves, et si cette interaction est (relativement) aisée face à quelques élèves dans un amphi, c'est chose plus ardue avec 60 000 personnes par écrans interposés. Pour l'occasion a donc été développé une suite de logiciels pour interragir efficacement, proposer des quizz, des exercices et des QCM, faire remonter les questions intéressantes, et ainsi de suite. Pour supporter la charge importante (60 000 personnes se connectant en même temps pour faire leur interro) les logiciels s'appuiraient sur le Amazon Cloud Computing.
En attendant d'en voir plus, potassez bien votre IA pendant les vacances et rendez-vous à la rentrée pour le cours d'ouverture, qui aura lieu le 10 octobre !
Dans l'ouest sauvage sauvage qu'est le monde de l'informatique, on dit souvent qu'il y a deux catégories de personnes : celles qui sont vraiment intelligentes et celles qui classifient les gens en catégories. Comme malgré tout mes efforts je ne suis pas encore multimilliardaire à la tête d'une start-up prometteuse de la Silicon Valley, je peux donc me permettre l'entrée en matière qui va suivre.
Dans l'ouest sauvage sauvage qu'est le monde de l'informatique, disais-je donc, on trouve trois catégories de nouvelles technologie.
En premier vient la nouvelle technologie qui est la même que l'ancienne, mais avec deux fois plus de processeurs, trois fois plus de mémoire vive, dix fois plus de polygones et/ou 2 millimètres de largeur de moins.
En deuxième vient la technologie tellement nouvelle qu'on ne sait pas encore exactement ce qu'elle va permettre, ni même quand elle sera vraiment au point, mais c'est vraiment trop ouf tu vois, dans même pas 10 ans on y sera tous. D'ailleurs RSA a du souci à se faire, les informaticiens quantiques viennent de réussir à factoriser 42 en moins de 30 secondes avec une de leur machine. Et ils s'attaquent déjà à la prochaine étape : factoriser 43.
Enfin vient la technologie qui est la même que l'ancienne, à la même puissance - voire moins - mais qui est si intelligemment agencée qu'elle explosera votre esprit, comme disent nos grands cousins bretons. Si elle est sous une coque brillante et lustrée, avec un bon marketing pour l'appuyer et un dessin de pomme au dos elle rendra à l'occasion les gens fous de convoitise et les obligera à vendre leurs reins au marché noir pour se l'offrir (true story, search the Internet).
C'est de cette dernière catégorie dont je souhaite aujourd'hui vous entretenir, incarnée cette fois par la toute dernière réalisation de la jeune firme Sifteo, fondée par deux anciens étudiants du MIT (ça par exemple !).
Plus qu'un produit réellement fini, ces Sifteo Cubes constituent un concept réellement novateur qui ouvre la voie à tout un tas d'expérimentations et d'applications. Pourtant, il n'y a rien de fondamentalement nouveau à l'intérieur : du bluetooth (vraisemblablement), des capteurs de mouvement, des écran tactiles, et le résultat est absolument bluffant. Que ce soit pour l'utilisateur ou le développeur potentiel d'ailleurs : rien que le temps regarder la vidéo m'a suffit pour avoir quatre ou cinq idées de mini jeux que j'aimerais tester.
Deux inconvénients majeurs viennent cependant noircir le tableau.
Tout d'abord, la puissance de calcul nécessaire n'est pas contenue dans les cubes. Il faut un ordinateur à proximité qui se chargera des basses-œuvres, ainsi que de l'ambiance sonore. Cet arrangement, s'il est concevable au vu de la technologie employée, oblige à faire une croix sur toute idée de portabilité. Et moi je voudrais pouvoir mettre les cubes dans ma poche, les emmener en voiture ou en train et jouer avec quand j'en ai envie.
Enfin ces cubes restent un peu trop chers à mon goût : $150 le kit de départ, avec 3 cubes, un dongle et un logiciel pour l'ordinateur, puis $40 l'un, sachant qu'il en faudra sans doute au moins 6 ou 7 pour commencer à s'éclater entre amis. Hasbro a d'ailleurs repris le concept à son compte, avec des cubes bien meilleurs marché mais aussi bien moins léchés. Pour $25, vous pourrez donc jouer avec 5 cubes à épeler des mots et... c'est tout (du coup l'écran est en noir et blanc, c'est aussi bien). Pas mal pour des enfants, mais un peu limité une fois qu'on a dépassé le CP.
Un concept prometteur, mais à développer donc. Autant dire que j'attend avec impatience de voir quelqu'un en développer une version open-source avec quelques Arduino.